Deux projets colossaux de transport collectif se trouvent sur la table à dessin à l’heure actuelle : le REM à Montréal et le SRB à Québec. Des investissements de plusieurs centaines de millions de dollars seront nécessaires pour permettre la réalisation de ces projets porteurs. Le Québec doit se donner une vision à long terme en matière de transport en commun afin que ces deux projets se réalisent le plus rapidement possible, dans un respect bien évident des contraintes environnementales, sociales et économiques.
Dans la grande région de Québec, l’enjeu de la mobilité devient de plus en plus criant et il faut agir rapidement. Tant à Québec qu’à Lévis, la congestion routière cause bien des maux de tête aux automobilistes à l’heure de pointe et occasionne parfois des pertes de productivité pour les entreprises.
Tout le monde s’entend sur la nécessité d’améliorer la fluidité des déplacements sur les deux rives, mais pas nécessairement sur la façon d’y arriver. Nous martelons que le SRB fait partie de la solution et doit être une priorité.
Rappelons qu’en 2011, le plan de mobilité de la Ville de Québec avait reçu un accueil consensuel de la part de la communauté d’affaires, un plan qui incluait le tramway, devenu SRB. Il faudra vraisemblablement attendre jusqu’en 2025 pour voir le projet réalisé dans son ensemble. Selon les estimations préliminaires, le REM pourrait se concrétiser d’ici 2020. Pouvons-nous, collectivement, espérer un dénouement plus rapide pour le SRB?
Selon nous, il est essentiel que les deux grands pôles urbains québécois se dotent de réseaux de transport efficients et modernes. L’époque où Montréal et Québec s’opposaient pour l’obtention de grands projets est révolue. Notre capitale et la métropole doivent se développer dans une vision commune et partagée.
L’avenir du transport réside dans l’intermodalité. Le transport collectif ne peut, à lui seul, résoudre tous les maux liés à la congestion routière, mais c’est en proposant une offre efficace et adaptée sur les plans local, régional, interurbain, national et international que nous réussirons à proposer des solutions durables.
Signataires :
Alain Aubut, président et chef de la direction, Chambre de commerce et d’industrie de Québec
Jean-Pierre Bédard, directeur général, SDC Montcalm
Mario Bédard, FCPA auditeur, FCA, président du conseil d'administration, Mallette S.E.N.C.R.L.
Nicole Bilodeau, directrice générale, Mérici collégial privé
Denis Brière, recteur, Université Laval
Jean-François Chalifoux, président-directeur général, SSQ Groupe financier
Yvon Charest, président et chef de la direction, iA Groupe financier
Michel Dallaire, président et chef de la direction, Groupe Dallaire et chef de la direction, Fonds de placement immobilier Cominar
Pierre Dolbec, président, Corporation des parcs industriels de Québec
Alain Girard, président, Hôtel Château Laurier Québec
Stéphan La Roche, directeur général, Musée de la civilisation
Bruno Marchand, président-directeur général, Centraide Québec et Chaudière-Appalaches
Robert Mercure, directeur général, Fairmont Le Château Frontenac
Evan Price, président-directeur général, CO2 Solutions
Paul Raymond, président et chef de la direction, Alithya
Louis Roy, président, Optel, société-mère d'Optel Vision
Jean St-Gelais, président du conseil et chef de la direction, La Capitale mutuelle de l’administration publique et La Capitale groupe financier inc.
Anick Tardif, présidente du conseil d’administration, VETIQ
Carl Viel, président-directeur général, Québec International