Québec, 20 mars 2024 – Hier midi avait lieu, au Fairmont Le Château Frontenac, une série économique de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec avec monsieur Martin Imbleau, président-directeur général de VIA HFR/VIA TGF. Pour l’occasion, monsieur Imbleau est venu présenter sa vision pour le projet du nouveau corridor ferroviaire Québec-Toronto, un « train rapide, fréquent et fiable », qui pourrait devenir la solution permanente pour faire face aux défis du transport intercités, du logement, et pour soutenir la croissance économique et démographique de la région. Une conférence convaincante sur un projet qui a sans aucun doute fait rêver de nombreux participants présents dans la salle, l’événement ayant réuni plus de 200 personnes. La conférence de M. Imbleau était suivie d’une période de questions du public.
Avant de se joindre à VIA HFR – VIA TGF Inc., M. Imbleau occupait le poste de président-directeur général de l’Administration portuaire de Montréal, en plus d’avoir été vice-président chez Hydro-Québec. Son leadership remarquable et son expertise considérable dans la mise en œuvre de projets d’infrastructure majeurs et complexes, notamment dans des environnements écologiques sensibles, ont été des ajouts importants à VIA HFR – VIA TGF Inc. Sa riche expérience avec divers acteurs, incluant les communautés autochtones, les partenaires nationaux et internationaux, les dirigeants d’entreprises, les gouvernements de tous niveaux, ainsi qu’une multitude d’experts, représente un avantage significatif pour le projet de train à grande fréquence.
D’entrée de jeu, monsieur Imbleau a tenu à saluer la Nation huronne-wendat et son représentant, le Grand Chef Rémy Vincent, présent à la table d’honneur, pour leur « rôle dynamique qu’ils jouent dans la région ». Monsieur Imbleau a rappelé que la Nation huronne-wendat a été la première à signer une entente de collaboration pour la réalisation de l’ambitieux projet de train à grande fréquence. Le charismatique conférencier a poursuivi sa présentation en insistant sur la « réelle nécessité de rapprocher les vies et les villes de Québec et de l’Ontario », en reliant les trois capitales et les deux grandes métropoles. Le projet, décrit par M. Imbleau comme étant le plus important corridor économique et démographique du pays, comporte son lot de défis, ce pourquoi il souligne l’importance de le réaliser en plusieurs étapes.
Le corridor ferroviaire, couvrant 1000 km, contribuera non seulement à décarboner les transports, mais permettra également, dans 20 ans, à 20 à 25 millions de personnes de bénéficier efficacement de ce service. M. Imbleau voit ce train « rapide, fréquent, fiable, confortable et électrique » inspiré du modèle des systèmes européens, soit « partir quand on veut, revenir quand on veut », offrant donc aux usagers un éventail de possibilités de déplacement au sein d’une même journée. Un projet ambitieux, certes, mais qui est l’occasion de renouer avec les grandes ambitions, le train ayant la capacité de non seulement rapprocher les 20 millions d’habitants, mais également d’améliorer et de stimuler la productivité économique.
Cette série économique de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec a été rendue possible grâce à Norton Rose Fulbright et Aviseo Conseil, partenaires présentateurs. Merci également à nos partenaires médias, Le Journal de Québec et TVA.
Source :
Geneviève Guillemette
Chambre de commerce et d’industrie de Québec
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