Québec, le 28 mars 2019
La communauté d’affaires de Québec, la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ) et ses partenaires appuient publiquement le projet de Réseau structurant de transport en commun (RSTC) de la Ville de Québec depuis plus d’un an. Un sondage réalisé par Léger en avril 2018 campait que 73 % des membres de la CCIQ estimaient que le futur réseau structurant de transport en commun contribuerait à favoriser le développement de la région. Sans compter que l’enjeu de la fluidité des déplacements comptait alors pour 80 % auprès du personnel des entreprises. Ce n’est pas rien.
Le Québec doit se donner une vision à long terme en matière de transport en commun et déplacement durable, et que la Ville de Québec en soit une pierre angulaire. Nous souhaitons que ce projet se réalise le plus rapidement possible, dans le respect bien évident des balises environnementales, sociales et économiques.
Dans la grande région de Québec, l’enjeu de la mobilité durable devient de plus en plus criant et il faut agir rapidement et de façon exemplaire pour les générations futures. Tant à Québec qu’à Lévis, la congestion routière cause bien des maux de tête aux automobilistes à l’heure de pointe et occasionne des pertes de productivité pour les entreprises. Sans oublier l’impact sur la vie privée des travailleurs altérée par de trop longues périodes passées dans le trafic.
Tout le monde s’entend sur la nécessité d’améliorer la fluidité des déplacements sur les deux rives, mais pas nécessairement sur la façon d’y arriver. Nous martelons que le RSTC fait partie de la solution et doit être une priorité.
Tout le monde s’entend aussi sur l’urgence de lutter contre les changements climatiques et l’importance de développer de façon durable notre société. Nous soulignons que le RSTC fait partie des moyens concrets pour y parvenir et doit être pris au sérieux.
Aujourd’hui, la communauté d’affaires de Québec, la CCIQ et ses partenaires demandent aux paliers de gouvernement de clarifier et de s’entendre rapidement sur le financement du RSTC. Le fédéral et le provincial se lancent la balle depuis trop longtemps dans ce projet de grande importance.
Bien sûr, nous saluons le 1,8 G$ inscrit dans le budget 2019-2020 du gouvernement du Québec, mais le manque à gagner de 1,2 G$ est toujours bien présent. Le fédéral maintient que l’argent est sur la table, tandis que le provincial précise que le fédéral doit décaisser. C’est la raison pour laquelle, nous, membres de la communauté d’affaires et nos partenaires, pressons les gouvernements de s’asseoir ensemble dans l’objectif d’annoncer rapidement la finalité du financement du projet de RSTC.
Selon nous, il est essentiel que la ville de Québec, comme Montréal, les deux grands pôles urbains québécois, se dote de réseaux de transports efficients, modernes et durables. L’époque où Montréal et Québec s’opposaient pour l’obtention de grands projets est révolue. Notre capitale et la métropole doivent se développer dans une vision commune et partagée.
L’avenir du transport réside dans l’intermodalité, c’est-à-dire l’interconnexion facile et rapide entre les différents moyens de transport. Le transport collectif ne peut, à lui seul, résoudre tous les maux liés à la congestion routière et répondre à tous les enjeux environnementaux. C’est en proposant une offre efficace et adaptée sur les plans local, régional, interurbain, national et international que nous réussirons à proposer des solutions durables.
Signataires :
Julie Bédard, présidente et chef de la direction, Chambre de commerce et d’industrie de Québec
Jacques Topping, président du Conseil d’administration, Chambre de commerce et d’industrie de Québec
Nicole Bilodeau, directrice générale, Collège Mérici
André Boisclair, président-directeur général, Institut de développement urbain du Québec
Dominique Brown, président, Chocolats Favoris inc.
Jean-François Chalifoux, président-directeur général de SSQ Assurance
Alain Chandonnet, président-directeur général, Institut national d'optique
Claude Choquette, président HDG et Groupe Le Massif
Marie Cossette, avocate associée, Norton Rose Fulbright
Johanne Devin, présidente-directrice générale, NovAxis Solutions inc.
Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval
Pierre Dolbec, président, Corporation des parces industriels de Québec
Sarah Doyon, directrice, Trajectoire Québec
Annie Fernandez, présidente, Fernandez relations publiques
Clément Forgues, conseiller stratégique auprès de Outillage Industriel Québec LTEE
Daniel Gélinas, président, Production Daniel Gélinas inc.
Jean-Yves Germain, coprésident, Groupe Germain Hôtels
Mélissa Gilbert, vice-présidente exécutive, Affaires Financières, La Capitale Assurance et services financiers
Pierre Graff, président, Jeune chambre de commerce de Québec
Etienne Grandmont, directeur général, Accès transports viables
Britta Kröger, La Maison Simons inc.
Germain Lamonde, président exécutif du conseil d’administration, EXFO
Geneviève Marcon, présidente, GM Développement inc.
Karel Mayrand, directeur général Québec et Atlantique, Fondation David Suzuki
Martine Péloquin, vice-présidente et directrice générale, Énergie Valero inc. Raffinerie Jean-Gaulin de Lévis
Denis Ricard, président et chef de la direction, IA Groupe financier
Sidney Ribaux, cofondateur et directeur général, Équiterre
René Rouleau, président du CA, La Capitale assurances générales
Nathalie Roussin, présidente, Immeubles Roussin et présidente du conseil régional de l’Institut de développement Urbain du Québec
Jacques Tanguay, président et chef de la direction, Groupe Océan
Mathieu Truchon, vice-président, gestionnaire de portefeuille, BMO Gestion de patrimoine
Alexandre Turgeon, directeur général, Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale
Christian Savard, directeur général, Vivre en Ville
Carl Viel, président-directeur général, Québec international