Déjeuner-causerie – Olga Farman

Québec, le 23 octobre 2023 – Un discours axé sur la solidarité de la communauté d’affaires, c’est ce qu’a livré l’invitée du jour des Déjeuners-causeries de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec, madame Olga Farman, Associée directrice, bureau de Québec, Norton Rose Fulbright Canada S.E.N.C.R.L., s.r.l. L’événement, qui avait à nouveau lieu au Hilton Québec, a attiré une foule nombreuse parmi laquelle se trouvait plusieurs invités de marque venus supporter une femme reconnue pour son leadership, son engagement et ses grands talents de communicatrice.

D’entrée de jeu, madame Farman a parlé du pari qu’ont relevé ses parents à la fin des années 60: se déraciner d’Iran pour s’établir ailleurs, seuls, dans un pays inconnu, un endroit où l’on parle une langue différente, dans l’espoir d’un avenir meilleur. Cela les a amenés à s’installer à Rivière-du-Loup, dans le Bas-du-Fleuve. Son père, professeur de littérature, lui a appris la force des mots. Comme l’a souligné la conférencière, « si je suis devant vous aujourd’hui, c’est parce que tôt dans ma vie, j’ai pris conscience de la chance d’avoir des tribunes. Dès mon plus jeune âge, j’ai été amenée à monter sur scène, projeter ma voix, proposer, débattre ».

Le discours d’Olga s’est ensuite orienté vers la ligne conductrice de sa présentation : la solidarité. « On le voit, les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance – ou l’acronyme ESG – font désormais partie des priorités et des valeurs des organisations. « Le « S » du ESG nous pousse à examiner comment une entreprise gère ses relations avec ses employés, ses clients, ses fournisseurs et surtout la société en générale. C’est pour cela qu’il faut parler de diversité et d’inclusion au sein de nos organisations, de conditions de travail, de relations avec les parties prenantes, mais aussi d’évaluer comment une entreprise peut avoir un impact sur la société, pour mieux comprendre sa durabilité à long terme et son engagement concret envers sa responsabilité sociale. […] Les entreprises de Québec ont ainsi la possibilité de jouer un rôle de premier plan pour influencer de façon durable nos communautés ».

Notre communauté a la responsabilité de développer et de maintenir un consensus autour de projets porteurs, de participer collectivement à leur réalisation et de supporter les visionnaires qui proposent des projets innovants, si l’on veut rêver mieux. Il est de notre devoir de bâtir notre région, de redonner, d’assurer la pérennité non seulement de nos organisations, mais de l’écosystème économique de notre Capitale. Nous devons nous impliquer plus. Faire plus, proposer, débattre sereinement.

Pour commencer à rêver mieux, à rêver grand, Olga nous soumet quelques éléments à mettre de l’avant :

  • Retrouver la capacité de dialoguer
  • Miser sur les faits et la science
  • Mutualiser nos forces
  • Envoyer des messages clairs et cohérents à nos gouvernements

 

Notre invitée du jour a terminé son discours sur ces propos : « Prendre parole. C’est sans doute le geste le plus immense que mes parents m’ont appris. C’est aussi paradoxalement une forme d’humilité, car la parole existe quand elle est entendue par l’autre. Ma parole existe aujourd’hui par vous. Être ici avec vous, c’est ma manière d’honorer mon engagement comme femme, comme mère, comme citoyenne, comme avocate, et ultimement, comme Québécoise. C’est ma façon de rêver mieux et j’espère que tous ensemble nous saurons rêver grand ». Ces paroles empreintes d’espoir et de positivisme ont été suivies d’une ovation de la part de la foule présente.

La conférence se concluait par une période de questions animée par monsieur Steeve Lavoie. Madame Farman a expliqué ce qui l’a menée à demander une table d’honneur exclusivement de femmes et s’est exprimée sur l’importance de la lutte pour la place des femmes. Elle a notamment souligné que chacune des femmes exceptionnelles à cette table fait une différence au quotidien. Le sujet de son intégration et de son immigration a ensuite été abordé. Comme enfant d’immigrant, elle n’a jamais souffert d’intimidation, et s’est vue offrir solidarité et bienveillance, ce qui n’est pas le cas de tous les immigrants. Parmi les questions du public, sa carrière d’avocate a été mentionnée. Était-ce son plan A? Madame Farman a répondu par l’affirmative, déclarant que cela avait été son rêve depuis sa jeunesse.

Ce Déjeuner-causerie était présenté par Bell, en association avec TACT, en collaboration avec PMT Roy. Merci également à notre partenaire média, Le Soleil, et à notre partenaire de service, Encore.

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Source:

Alexandra Masson-Wong
Conseillère principale – contenu et médias
Chambre de commerce et d’industrie de Québec