Budget municipal 2014 : l’écart se creuse entre les secteurs résidentiel et non-résidentiel selon la CCIQ

Québec, le 16 décembre 2013 – Au terme du dépôt du budget municipal 2014 par l’administration Labeaume, les entreprises de Québec verront leur compte de taxe augmenter de 2,7 %, creusant ainsi l’écart entre les secteurs résidentiel et non-résidentiel selon M. Alain Kirouac, président et chef de la direction de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ).

« En augmentant ainsi toujours plus le fardeau fiscal des entreprises, on risque de créer un impact dommageable sur l’économie de la région ainsi que sur la compétitivité et la productivité des entreprises, qui sont, rappelons-le, créatrices de richesse et d’emplois », affirme M. Kirouac, qui aurait souhaité une équité entre les secteurs résidentiel et non-résidentiel.

La Ville de Québec s’appuie sur la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la région pour déterminer le montant que paieront les entreprises sur le territoire de Québec. Or, il n’existe pas de lien direct entre la taxation foncière et le PIB, qui comprend notamment les revenus des travailleurs et ceux des entreprises, les investissements et les dépenses des gouvernements. La CCIQ souligne également que la croissance du PIB n’est pas synonyme de l’augmentation des profits pour les commerçants.

« Notre message est clair, mais il n’est pas entendu : il y a une limite à ce que les entreprises peuvent payer. L’ensemble des charges fiscales imposées aux entreprises de Québec pourrait se traduire par une hausse des prix des produits et services aux consommateurs, par la hausse des coûts de location, le gel des embauches et des salaires et l’arrêt des investissements », conclut M. Kirouac.

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Source :
Sarah Vertefeuille
Agente de communication
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