L’imprévisibilité: le pire ennemi de nos PME

Imaginez-vous gérer une entreprise où les règles du jeu changent constamment, sans préavis. C’est exactement ce que vivent nos PME québécoises depuis des mois en matière d’immigration. Et le coût de cette improvisation? Il se chiffre en milliards de dollars et en opportunités perdues.

En novembre dernier, Ottawa a du jour au lendemain réduit de moitié les programmes de formation professionnelle admissibles aux permis de travail post-diplôme. Résultat? Plus de 80% de nos centres de formation rapportent une baisse drastique des inscriptions d’étudiants internationaux. Des programmes en électromécanique, en mécanique industrielle, en cuisine (des métiers pourtant en pénurie critique) ne peuvent plus démarrer faute d’étudiants.

Pendant ce temps, Québec impose des quotas restrictifs sur les certificats d’acceptation et propose maintenant des seuils d’immigration permanente de 25 000 à 45 000 admissions annuelles. Ces chiffres sont déconnectés de notre réalité économique. Comment peut-on planifier le développement d’une entreprise dans un tel climat d’incertitude?

Les entrepreneurs de la Capitale-Nationale que je représente me le répètent constamment: ce n’est pas seulement le manque de main-d’œuvre qui les étouffe, c’est l’impossibilité de prévoir. Un jour, ils peuvent recruter un travailleur étranger qualifié; le lendemain, les critères ont changé. Un jour, []

 

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Chronique de Frédérik Boisvert, président et chef de la direction de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec.

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